LE MOMENT IDÉAL POUR FAIRE COMME PETIT OURS BRUN
Vous l’avez été quand vous aviez 3 ans environ, cela a sans doute duré un peu… et c’est vraiment normal.
Petit ours brun, icône de notre jeunesse, veut tout faire tout seul. Il veut s’habiller tout seul, il veut manger tout seul, faire à manger tout seul…. L’enfant est comme petit ours brun, il veut faire tout, tout seul. C’est touchant à cet âge, cela fait sourire, c’est un rituel de passage habituel et nécessaire pour grandir. Le regard bienveillant des parents accompagne l’enfant au gré des « oui tu as raison, tu es un grand garçon maintenant » et des rattrapages de dérapages au dernier moment…. l’air de rien.
QUE DEVIENT PETIT OURS BRUN ?
Petit à petit « Petit ours brun » devient grand, l’enfant devient grand, si grand qu’il est considéré comme adulte…
Est-ce qu’être adulte c’est s’enorgueillir de réussir seul, à la sueur de son front, croire qu’on ne peut compter que sur soi-même pour réaliser ses projets ?
Être adulte est-ce avoir un but et pour l’atteindre reconnaitre chez les autres les meilleurs compétences qui vont nous aider pas à pas à construire notre projet. Cet adulte met alors en musique ce qu’il y a de meilleur autour de lui et en lui pour concrétiser ce qui lui tient à cœur.
Il y a une fierté à réussir par soi-même une idée, un projet, un défi. Mais quelle limitation …. qui sait ce qu’aurait pu être un projet si l’intelligence et l’énergie collectives s’en étaient mêlées ?
Et dans quel état sommes-nous en cours ou à la fin de ce projet ? Erinté ? démotivé ? aigri ?
Souvent il persiste aussi un vrai aveuglement à reconnaître tout ce qui a pu nous aider à y arriver, tellement nous préférons croire que nous y sommes arrivés seuls, « comme un grand ».
Croire que nous avons réussi seul quelque chose est la plupart du temps un système de défense quand la confiance en soi a été fragilisée, ou quand on a tant besoin de la reconnaissance des autres, parce que justement à l’âge où petit ours brun était en plein apprentissage, il n’a pas reçu suffisamment d’attention, d’encouragement ou de valorisation.
Bizarrement, cela nous conduit à être nous-même très peu reconnaissant de ce qui nous a été offert par les autres, par la vie.
C’est le « syndrome de Petit ours brun », une tendance à persister à l’âge adulte à vouloir faire et réussir seul.
C’est le fruit de blessures intérieures, de bleus à l’âme.
Le syndrome de petit ours brun persiste chez beaucoup de gens très tard, c’est ainsi… mais il n’est jamais trop tard pour apprendre que « seul on va plus vite, mais ensemble on va plus loin ». Je dirais même pour compléter cette phrase que sur ce chemin, la joie est plus intense et bouleversante quand elle est partagée…
AU REVOIR PETIT OURS BRUN !
Il faut une certaine maturité pour saisir cela au-delà de l’intellect, pour l’intégrer dans son quotidien. Il s’agit d’observer, de s’intéresser aux autres, de se connaître, de se définir, de se poser des questions, de se remettre en question, de fixer ses objectifs de vie, de demander de l’aide, d’être proactif pour aller chercher de nouveaux apprentissages, de nouvelles expériences, d’accepter l’imprévu, la différence, la critique, l’invisible, l’insaisissable mouvement permanent de la vie ….
Une des façons d’accélérer ces prises de consciences c’est l’effet miroir : laisser l’autre vous donner sa perception de ce qui émane de vous, laisser l’autre vous poser des questions. Ce n’est pas une vérité vraie, ni une parole d’évangile (sachons garder du recul), c’est subjectif, mais comme l’autre ne perçoit pas les choses avec les mêmes filtres que nous (émotions, croyances, peurs), son regard différent et ses étonnements peuvent compter dans notre besoin d’évolution du moment et éclairer un aspect nouveau d’une réflexion.
Mon rôle de consultante s’inscrit dans cette démarche de sens : mener un projet dans une posture d’adulte, autrement dit avec une vision élargie. Pas l’adulte qui a renoncé à ses rêves, qui se résigne à du raisonnable et du prudent. L’adulte qui construit un projet d’envergure avec tous les ingrédients qui s’offrent à lui : du sens, des valeurs, de la créativité, de la rencontre, de la perspicacité, de la surprise, des contraintes concrètes, de l’enthousiasme.
Un projet adulte (sage ?) s’inscrit dans la durée : solide et léger à la fois, utile et beau, épanouissant et altruiste.
LA SEULE QUESTION QUI VAILLE À PRÉSENT : QUEL EST VOTRE RÊVE, VOTRE PROJET ?
Avez-vous envie que nous en discutions ensemble ?
PROGRAMME :
3 séances « miroir ».