Vous êtes dans l'une de ces situations ?

"Je n'aime plus mon métier actuel mais je n'ai aucune idée ce que je veux faire"
"Je veux trouver une activité professionnelle qui a du sens et qui est vraiment faite pour moi"
"J'en ai assez de faire ce métier uniquement pour des raisons alimentaires"
"Je m'ennuie au travail, je veux me donner une chance de trouver un métier plus motivant"
"Après un épuisement professionnel, je veux trouver un métier où je m'épanouis"
"Je veux mieux équilibrer ma vie personnelle et professionnelle"
"J'aime mon métier, j'aimerais le faire à mon compte mais ça me fait peur"
"J'ai créé ma petite entreprise mais cela ne se passe pas comme je l'imaginais"
"Je veux connaître mon ikigaï"
"Je veux vraiment évoluer dans ma vie professionnelle"

Si vous avez répondu OUI à une de ces situations, alors vous êtes au bon endroit. Votre nouvelle vie professionnelle peut trouver un nouveau cap dès à présent !

Q

Un temps pour tout

Prendre du recul pour prendre de l’élan dans sa carrière professionnelle

Avec l’avènement du numérique, le temps va vite, très vite, plus vite. Une vie professionnelle réussie serait une vie qui bouge, qui change, qui s’adapte d’un claquement de doigt, qui se métamorphose le temps d’un scroll sur le téléphone.

C’est aussi ce qui est donné à voir sur nos murs virtuels, ce qui transparaît sur nos profils en ligne : du positif, du sourire, une apparente vie de rêve, des métiers originaux (les derniers en date vus en ligne : « coach souffleur de braises », « testeur de toboggans pour starts-ups »), une énergie à toute épreuve, du positivisme en abondance infinie, une compréhension instantanée des choses de la vie.

Si par malheur nous sommes tentées de nous comparer à tout cela, nous risquons rapidement la descente aux enfers de la perte de confiance en soi et de la dévalorisaton, avec pour conséquence l’inaction et le doute infini.

Si dans la vraie vie, nos journées ressemblent plutôt à un chaos, à une crise de nerfs, à de l’épuisement, à de l’humiliation au travail, à de l’ennui, à de l’amertume, comment assumer cela dans le monde d’aujourd’hui ?

Si jamais on en parle aux collègues, c’est le risque de vivre des risques de représailles au travail d’une façon ou d’autre entre mises au placard, promotions retardées ou mises sous pression.

Si on en parle à la famille, cela les inquiète, ils vont nous dire chacun à leur tour ce qu’il faut faire, nous ifluencer pour « jouer la sécurité », « baisser son ambition pour redescendre sur un métier moins exigeant », et ils vont nous demander à tout instant si ça va. Cela insécurise tout le monde et les tensions à la maison redoublent de puissance.

Si on en parle à ses ami.e.s, et bien on perd plus ou moins ses ami.e.s puisqu’on devient pénibles à ne pas aller bien, à avoir besoin d’écoute, de soutien, on ne rigole plus comme avant ou on ne fait plus rigoler les autres comme avant. Les invitations se font plus rares, les appels deviennent des SMS de temps en temps, de moins en moins souvent « j’espère que tu vas bien ». Chacun a ses soucis, alors voir ses ami.es c’est dans l’espoir d’aller mieux, pas d’être plombés, inconsciemment ou pas, on fait fuir des gens…

Alors quelles sont nos options ?

L’inspiration du jour pour moi était de rappeler ces 3 essentiels :

1 – La crise c’est la vie

Celui qui ne vit pas de moments de crise dans sa vie, n’est pas un humain, n’est pas vivant, n’est pas à l’écoute de sa vie intérieure.
Rien ne dure, tout évolue, tout change, bouge, vous savez ce que l’on dit, la seule chose qui ne change pas c’est le changement !

Si vous êtes la même qu’il y a 10 ans, même avec les rides en plus, quelque chose ne tourne pas tout à fait rond, un grain de sable s’est glissé dans la roue du temps et de l’évolution, un zeste de déni en prime.

Montrer une image parfaite sur les réseaux sociaux, en soirée mondaine, au travail, n’empêche en rien :

  • de criser à l’intérieur,
  • de vivre mal certaines situations (qui aiment bien se répèter encore et encore sans vraie prise de conscience),
  • de douter,
  • et de vouloir tout faire valser très régulièrement.

Dans ces moments-là, la rapidité n’est pas invitée à la fête, cela ne peut pas aller vite. Nous sommes dans la matière, dans notre condition d’Etre humain fait de chair et d’os, les émotions nous traversent, nous bouleversent et la nature c’est de laisser du temps au temps pour alchimiser tout cela.

L’hiver de nos émotions doit avoir lieu pour espérer un printemps qui chante.
L’hiver peut rimer avec morosité, brouillard, tristesse, mais à y regarder de plus près, c’est aussi une pure création d’humus fertile pour les nouvelles graines à venir.
La vie est tout entière également dans ces moments de crise.

La difficulté c’est de traverser ces périodes en leur donnant du sens, moins les subir, plus les transcender.
Nous avons besoin les uns des autres pour cela, c’est l’effet miroir qui est à  l’oeuvre pour avancer chacun là où il en est.

2 – Le temps d’infuser

« On dormira quand on sera mort », n’avez-vous pas entendu des proches vous dire cela aussi ?
A les écouter, Il faudrait tout le temps rentabiliser son temps, l’optimiser et l’occuper.  J’ai plutôt l’impression d’entendre que les gens sont épuisés, toujours plus rincés par la vie, même si sur les réseaux sociaux tout est toujours parfait et souriant.  Alors là où les oiseaux se cachent pour mourir, les humains se cachent pour se reposer.
Le canapé Netflix devient un refuge chaque fois que c’est possible, les volets baissés pour vivre ce temps loin de tout, la main droite restant quand même vigilante en scrollant les dernières actus de nos réseaux préférés.

Est-ce que pour autant, nous avons alchimiser nos crises du moment ?

Je pense aux vacances d’été pour nos enfants, rien que de vivre autre chose que l’école pendant 2 mois, de rencontrer d’autres personnes, d’avoir des activités différentes, le changement se fait de façon impressionnante, ils ne sont plus les mêmes à la rentrée de septembre, alors qu’officiellement ils n’ont « rien » fait de l’été, ils étaient en « vacances ».

L’être humain  adulte a besoin aussi de repos, de ne rien faire parfois, de n’avoir rien de prévu parfois sur l’agenda, de suivre son rythme, d’un soupçon de nostalgie aussi pour regarder un peu le temps qui est passé, d’observer de belles choses (nature, art, spectacles vivants), de prendre l’air, de ressentir, d’exprimer ce qu’il ressent (art, écriture, chant, danse, etc…), de découvrir de nouvelles idées, de discuter en profondeur, de prendre des nouvelles, de rire.

Alors même si c’est sur son canapé, il faut un peu de ce qui est énuméré (non exhaustif) sur les lignes précédentes pour réellement infuser ce que nous vivons. Une phase d’émerveillement, d’émotions est le terreau du changement, de l’évolution, l’air de rien, tout en douceur : c’est essentiel !

Ce n’est pas tout à fait de rien faire, c’est laisser la vie entrer en nous, accueillir le mouvement, le renouveau.

Accompagnement évolution professionnelle ikigaï

3 – Le temps d’émerger

Quand on a repris de l’énergie, que le temps de repos nous a ressourcé et qu’une idée a émergé telle une petite graine germée, les prémices d’une envie de bouger reviennent, de revoir du monde chatouillent.

Il peut sembler naturel d’annoncer à tout le monde cette idée qui est arrivée, c’est tellement précieux de sentir à nouveau l’envie, d’avoir un projet.
C’est tentant de l’annoncer au monde entier, maintenant, tout de suite, même quand on a que l’idée, pas encore le « comment la mettre en oeuvre ».

Le moment de la graine germée est un moment de vulnérabilité, de fragilité, le moindre coup de froid, de gelée matinale peut la réduire à néant. C’est aussi l’idée du bébé, bien protégé pour grandir un peu plus à l’intérieur du ventre de sa maman, le temps d’être plus solide pour résister à la vie extérieure.

Autrement dit, quand vous avez une idée, l’enjeu est de la travailler en milieu préservé, un sas de protection, avec un professionnel qui gardera la confidentialité, un ami proche qui a du recul, des personnes qui sont en capacité de vous poser des questions, de tester l’idée, de la renforcer, de l’affiner, sans aucun jugement,  avant de passer à l’étape « diffuser, informer, annoncer officiellement ».

Le risque autrement c’est d’être découragé, refroidi, ridiculisé dès les premiers échanges, avant même d’avoir mûri l’idée, d’avoir pensé le concept, évalué les enjeux etc…

Toutes ces étapes sont naturelles, ce sont elles qui créent des fondations, du sens, de l’énergie pour arriver à concrétiser son projet, à le faire prospérer (jusqu’au prochain…)

C’est bien le coeur de mon métier de vous accompagner sur ce chemin d’intériorité d’abord et de concrétisation ensuite de ce qui vous tient à coeur.
C’est un parcours d’environ 3 à 4 mois de façon générale mais qui s’adapte aussi aux sensibilités et réalités de chacun. C’est confidentiel, sans jugement, avec de vraies questions pour avancer et imaginer la suite avec sérénité.

Pour quel projet important pour vous pourriez-vous vous offrir ce temps ?

 

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